Une insulte aux victimes. C’est ainsi qu’Alexis Deswafef, vice-président de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) a qualifié l’attitude du gouvernement à l’égard des victimes des différentes crises qui ont secoué la Côte d’Ivoire. Il a fait cette sortie, le vendredi10 décembre, au siège de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO), sise à Cocody cité des arts, à la conférence de presse qu’il a conjointement animée avec Alexandre Willy Neth, président de la LIDHO et Drissa Bamba, président du Mouvement ivoirien des droits de l’homme (MIDH). D’autres membres de la délégation étaient présents.
Alexis Deswafef estime que le traitement infligé aux victimes ivoiriennes est blessant. « En Côte d’Ivoire, l’impunité s’est installée sur les auteurs des crimes », a-t-il affirmé. Il relève que le gouvernement prône la réconciliation mais fait l’impasse sur la soif de justice des victimes. « Après nos nombreuses rencontres, il est indéniables que le mot d’ordre en Côte d’Ivoire est à la réconciliation, mais la place des victimes des crimes internationaux restent incertains. Le gouvernement….
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